Habitant à Los Angeles depuis un petit moment, Rob était loin de s'imaginer de voir un jour débarquer un huissier devant sa porte lui annonçant qu'il était décédé. Sur le moment, il n'en croyait pas ses oreilles, il resta même abasourdi par cette nouvelle choc. Ce n'était pas comme si on était venu lui annoncer que le chat du quartier s'était fait renverser, mais bien sa propre mort. Il avait espérer que se moment n'arriverait pas avant longtemps et surtout que lui ne l'entendrait pas si les choses normales avaient eut court. Comme une chose pareil avait-elle pu arriver. Les fonctionnaires n'étaient vraiment pas douer à Los Angeles apparemment. Maintenant, il fallait qu'il se dépêche d'aller rectifier tout ça avant que ça n'aille plus loin. Il n'avait pas envie de se retrouver en premier page des journaux demain matin, avec un gros titre à la Une. Après avoir congédier assez rapidement l'huissier, il se hâta de prendre sa voiture et de se fonder dans la circulation. Le chemin allait être long jusqu'à la mairie. Mais il y parvint tout de même. Ce n'était pas trop tôt. Il allait finir par arriver à la fermeture.

Il se présenta à l'accueil avant qu'on finisse par l'envoyer quelques étages plus haut, passé de bureau en bureau pour finir par tomber sur le bon. Il attendit encore une demi heure le temps que les gens avant lui passe. Vive les tickets. Une fois que cela arriva au numéro 32, c'était enfin à lui. Ce n'était pas trop tôt. Il s'installa sur la chaise devant le bureau. Après avoir échanger les politesses de forme, la discussion pouvait enfin commencer.

"Que puis-je faire pour vous ? demanda gentillement son interlocuteur qui était encore loin de se demander ce qu'il allait lui arriver."

"Comment vous le dire. Quand j'ai reçu la visite d'un huissier me disant que j'étais censé être mort, je me suis dis que j'allais peut-être venir vous voir pour vous demander comment cela était possible. Je vis à Los Angeles depuis pas mal d'année déjà et c'est bien la première fois qu'on me la sort celle là. Alors vous allez me rectifier ça très rapidement."

Rob essaya de garder un maximum de son calme. De toute façon, cela devait être une erreur de leur part et il allait pouvoir réparer ça en seulement quelques minutes, mais malheureusement, l'acteur n'était pas tomber sur une flèche de l'administration.

"Donc... vous n'êtes pas mort... se dit-il plus pour lui même qu'autre chose."

Mais pas de chance, Rob les entendit tout de même. Sur le moment, il resta comme scotché sur la tête du fonctionnaire. D'où il sortait celui là ? De la lune ? Il ne fallait pas avoir beaucoup de diplôme pour rentré à la mairie de Los Angeles apparemment. Il effaça rapidement son expression de personne blasée de son visage et toussota avant de lui répondre.

"Si, si, ça se voit pas mais je suis mort. Je suis mort mais je vous parle. La science fait tellement de progrès que les fantômes peuvent prendre forme humaine."

Tellement qu'il était à côtés de ces pompes, il en était presque capable d'y croire. Il avait du venir sur Terre avec le même vaisseau que E.T. Même les personnes derrière lui se mirent à rire silencieusement.

"Alors vous allez me rectifier ça tout de suite car je n'ai pas envie de me retrouver à la rubrique nécrologique du Los Angeles Times de demain et dans la presse people par la même occasion."

"Ah bon ? C'est que vous êtes acteur ?"

Pas de la Lune, mais bien de Mars ou Pluton. Bon qu'il ne le connaisse pas, c'était un peu normal. Tous les Américains ne regardaient pas son show. Mais alors s'il commençait à développer le sujet, Rob allait lui en mettre une à travers sa tête.

"Oui en effet, donc veiller pianoter sur votre clavier et remettre votre truc à jour."

"Désolé, on ne peux pas. On peux juste le faire en début de mois."

S'il connaissait celui qui avait inventé ça, il était champion du monde de la bêtise humaine.

"Et bien vous allez faire une petit entorse au règlement et le faire tout de même, lança t-il tout en commençant à hausser le ton de sa voix. Il n'était pas du genre à s'énerver mais bientôt le pauvre fonctionnaire n'allait pas tarder à en faire les frais s'il continuait à s'entêter. Je n'ai pas attendu presque une heure dans votre salle d'attente pour que l'on me dise qu'on ne peux rien faire avant le début du mois. Alors, si rien ne peut-être fait, je vais aller voir votre supérieur et lui expliquer en long et en large la situation et que vous vous obstinez à ne rien faire.

Étant regarder de toute part, par les clients et même ses collègues, il baissa la tête et pianota sur son ordinateur plus vite que la lumière. Rob afficha un léger sourire avant de lui sortir les papiers nécessaire pour changer l'erreur. Après 15 minutes, ce fut enfin finit. Après avoir lancé un bref au revoir, il quitta la mairie et reprit sa voiture en direction de son douillet appartement.